Les associations Bifucartions et Opéra Mundi, soutenues par Les Écologistes / EÉLV Paca organisent une journée sur l’Eau et les Biens communs le 18 mai à Lurs.
Préprogrammation
?14h-18 h stands associatifs + librairie
?14h-17h La Fresque de l’eau |atelier d’intelligence collective
animé par le Comité de jeunes programmateurs d’Opera Mundi
Cet atelier d’intelligence collective invite à faire ensemble un pas de côté pour reconsidérer notre relation à l’eau et la manière de prendre soin de cette précieuse ressource. Différentes phases de découverte et réflexion nous conduisent à explorer les enjeux de l’eau à toutes échelles, globale et locale, pour débattre et imaginer ensemble des voies durables de transition.
?17h Vernissage de l’exposition « Memoires d’argile » d’Anne-Marie Arbefeuille
D’une poignée de terre argileuse surgissent des images composées où une longue histoire familiale se croisent avec les caprices du temps, les paysages, les architectures, les coups de vent intenses et les ciels fous de pluie aux couleurs d’argile…
La galerie sera ouverte tout l’après midi
?18h Les futurs de l’eau | Conférence suivie d’un Apero Mundi avec Sos Durance / Eau Bien Commun Paca / Collectif Non aux JO 2030 / Grec Sud /collectif citoyen de Lurs
« Les futurs de l’eau. La grande abdication »
La vie sur la Terre est possible grâce à son climat particulier et à la présence de l’eau. Or le désastre climatique en cours et la raréfaction croissante (quantitative et qualitative) de l’eau constituent l’enjeu majeur pour la pérennité de la vie sur la Terre. Cet enjeu est indissociable des deux autres grandes crises. Celle de la régulation politique mondiale, les puissants du monde ne cherchant pas la paix mais la domination, et celle de l’énorme, intolérable scandale des inégalités sociales, économiques et politique entre les personnes et les peuples, les dominants ne croyant pas à l’égalité face aux Droits universels de et à la vie. Le tout, résultant de ce que l’auteur appelle « la grande abdication » des dirigeants qui, ces quarante dernières années ont cédé les pouvoirs et les responsabilités de décision et de contrôle aux nouveaux « seigneurs globaux » de la finance et de la technoscience. Titulaires des brevets, propriété intellectuelle privée à but lucratif, sur la vie et sur l’intelligence artificielle, ils sont en guerre entre eux pour la domination d’une économie post-humaine en gestation. Dans ce contexte l’eau est réduite à une ressource économique et la politique de l’eau réduite à une question de gestion efficiente et rentable d’une ressource en voie de raréfaction.La question finale posée par l’auteur porte sur la capacité de non sociétés à renverser les futurs probables actuels et d’ouvrir des nouveaux horizons en repensant la vie, notamment par un pacte global de sécurité de la vie à partir de la sécurité de l’eau et de la santé, biens communs publics mondiaux.
✅ RICCARDO PETRELLA
Politologue et économiste, fondateur du Comité international pour un contrat mondial de l’eau et initiateur de l’Université du bien commun. Riccardo Petrella est une figure de l’altermondialisme et de la défense de la cause de l’eau. Cet « intellectuel en croisade » contribue depuis plus de 40 ans milite pour la concrétisation du droit à l’eau auprès des instances internationales. Il a une large expérience des grands symposiums consacré à l’avenir de la Planète tels les COP et Forums mondiaux de l’eau.