André Aschieri, conseiller régional et maire EELV de Mouans-Sartoux a reçu le 19 décembre 2011, avec Michel Vauzelle et Colette Charriau, les 37 bailleurs sociaux de la Région qui ont signé une convention pour la réhabilitation énergétique de 35 000 logements sociaux entre 2011 et 2014. Cela représente 60 000 000 millions d’euros de subventions régionales et 6 à 700 000 000 d’euros de travaux pour améliorer la performance énergétique des logements. Ainsi, l’un des principaux engagements de campagne des élections régionales a été mis en oeuvre dans des délais extrêmement courts. C’est le résultat de l’action de nos élus à la Région. D’abord de ceux qui sont en charge de cette délégation, André Aschieri et Colette Charriau, mais aussi de tout le groupe d’élus régionaux EELV qui s’est mobilisé avec eux depuis 18 mois.
Discours prononcé pour l’occasion par André Aschiéri :
“Monsieur le Président de la Région,
Ma chère collègue Colette CHARRIAU,
Monsieur le président Bernard OLIVER,
Mmes et Ms les élus,
Mmes et Ms les présidents et directeurs,
Je suis vraiment très heureux de cette rencontre, aujourd’hui, nous pouvons mesurer le chemin parcouru ensemble. Le chemin parcouru, par exemple, depuis que nous avons pris cet engagement devant les électeurs au printemps 2010.
Le chemin parcouru aussi depuis le 11 octobre 2010 où nous avons organisé, avec votre équipe, Monsieur OLIVER, cette conférence régionale sur le logement, consacrée aux enjeux de la réhabilitation énergétique des logements sociaux.
La confiance alors renforcée entre la Région et les acteurs du logement social, a permis de finaliser rapidement notre dispositif RHEA-HLM qui s’avère connaître un succès rapide parce qu’il est le fruit d’une co-élaboration entre la Région, les collectivités locales, les bailleurs sociaux, certains organismes d’Etat, et aussi les partenaires sociaux et les usagers.
Compte tenu de l’urgence sociale, économique, écologique et citoyenne, cette concertation a été conduite efficacement et rapidement. En effet, deux mois à peine, après la tenue de cette conférence, notre Assemblée régionale approuvait ce dispositif.
Je crois aux vertus de l’échange et du dialogue. Il n’est pas d’autres modes de gouvernance possibles pour résoudre les questions de notre temps. A l’échelle d’un quartier de Marseille, d’Arles ou de Mouans-Sartoux comme au niveau de la planète.
Le chemin parcouru, enfin, depuis le vote unanime de cette délibération. 1é mois plus tard, non seulement le programme est complètement engagé, les objectifs opérationnels définis pour chacun des 37 partenaires dans une convention cadre, mais la Région a déjà débloquer 14 millions d’euros d’autorisations de programmes pour cofinancer vos projets de réhabilitation sociale et énergétique.
Nous avons été exacts au rendez-vous que nous nous étions fixé. Cette ponctualité a été possible grâce à l’important travail des bailleurs sociaux et des services de la Région que je voudrais, ici, remercier pour leurs compétences et leur enthousiasme.
Permettez-moi de rappeler que la réhabilitation des logements sociaux est un enjeu prioritaire d’un point de vue social et environnemental. Cette action illustre, s’il le fallait, qu’on peut concilier politique sociale et écologique. C’est même à mon sens, un devoir pour tout responsable politique. En tous cas, c’est le mien, c’est le nôtre, ici, à la Région et c’est certainement le vôtre.
A notre échelle, nous avons engagé un plan ambitieux et raisonnable. Ambitieux, car c’est plus de 60 milions d’euros que la Région aura consacrés sur la mandature à la réhabilitation énergétique des logements sociaux, ce qui par effet de levier, génèrera de 600 à 700 millions d’euros de travaux. Raisonnable, car ce plan, aussi bien dans ses objectifs stratégiques que dans ses dispositifs d’application, est le résultat d’une concertation permanente avec tous les partenaires.
Nous comptons naturellement la poursuivre de toutes les manières, et particulièrement en nous appuyant sur notre partenariat renouvelé avec l’AR-HLM.
Encore un mot, peut-être, pour vous dire que l’action de la Région en matière d’habitat ne se limite pas au dispositif RHEA. Notre préoccupation est aussi de favoriser la production de logements neufs où le retard doit être rattrapé.
Nous voulons que toutes les collectivités locales, à travers leur document d’urbanisme et leur PLH, que tous les bailleurs sociaux, avec les aides de l’Etat qu’ils sont en droit d’attendre, puissent changer de braquet dans la construction de logements sociaux.
De son côté, la Région renforce son intervention pour faciliter les choses dans ce domaine, à travers les interventions foncières pour aider les communes et les EPCI.
La Région a la volonté de d’émettre des signaux politiques en bonifiant certaines subventions aux communes qui respectent la loi SRU, mais aussi demain, en modulant à la baisse ses subventions à celles qui ne la respectent pas.
Pour conclure, Monsieur le président, permettez-moi d’exprimer ma conviction. Malgré les difficultés financières qu’on nous impose, malgré cette compétence générale qu’on nous conteste,, fidèles à nos engagements, conscients de nos devoirs, nous avançons pas à pas dans ce secteur du foncier et du logement comme dans beaucoup d’autres, dans la construction d’une Région plus juste, plus solidaire et plus écologique.”
André Aschiéri.