Vous êtes chaleureusement invité.e.s à participer à une conférence débat initiée par l’assemblée citoyenne du pays d’Apt le 15 septembre 2016 à 19h à la salle de l’office du tourisme. Nous connaissons bien le fort attachement des citoyen-ne-s à l’entreprise EdF mais quelles sont et seront les conséquences des récentes décisions, notamment gouvernementales, sur cette entreprise ?
Avec Philippe Lambersens de Grenoble, administrateur du Réseau Sortir du nucléaire (responsabilités nationales depuis le Congrès de février 2016) qui nous parlera :
• des déboires financiers d’EdF et d’AREVA ; quelle politique du gouvernement, quels engagements financiers?
• des annonces de baisse de tarif et des augmentations rétroactives
• du verrou nucléaire qui bloque les autres énergies
Philippe Lambersens découvre la question du nucléaire en 1975 avec le projet Superphénix à Malville 60 km de Grenoble. Il s’investit contre ce projet qui sera officiellement abandonné* tant au Comité Malville qu’à la FRAPNA Isère (fédération Rhone-Alpes de protection de la nature). Il est particulièrement intéressé par l’aspect économique et énergétique du nucléaire. Sa formation universitaire (IEP), ses expériences professionnelles et militantes lui permettent d’avoir des connaissances qu’il aime à transmettre.
Un entrepreneur local, spécialiste des économies d’énergie et des énergies renouvelables, a de plus annoncé sa présence pour le débat qui sera suivi du verre de l’amitié.
*Extrait de Wikipedia (Le 8 mars 1987 se produit une fuite de 20 tonnes de sodium liquide dans le barillet de stockage du combustible nucléaire14. Ce barillet est une cuve cylindrique où on laisse refroidir le combustible usagé un certain temps, en attente de transfert soit vers le cœur soit vers l’extérieur15. Cette fuite était due à un acier mal choisi, ce qui entraîna la fissuration de zones soudées et une fuite de sodium, un incident classé au niveau 2 de l’échelle INES16. Le 26 mai 1987, le Ministre de l’Industrie Alain Madelin décide d’arrêter le réacteur) Le 12 janvier 1989 un arrêté de Michel Rocard, alors Premier Ministre, autorise le redémarrage. Alors que le réacteur était à nouveau à l’arrêt depuis le 7 septembre 1989, survient un deuxième incident de niveau 2 le 29 avril 1990. Une fuite de sodium sur un des 4 circuits primaires principaux impose la vidange immédiate de tout le sodium du circuit incriminé (400 tonnes). En effet, le sodium doit être maintenu pur en toutes circonstances pour éviter en particulier que des impuretés (oxydes, hydrures, particules métalliques…) ne viennent boucher le circuit de refroidissement17. La purification corrélative du sodium prendra 8 mois16. Le 8 décembre 1990, une partie du toit de la salle des turbines s’est écroulée sous le poids de 80 cm de neige, nécessitant de reconstruire la superstructure de la moitié du bâtiment. Le réacteur était arrêté ce jour-là. Le bâtiment de l’alternateur et le réacteur sont séparés, il n’aurait donc pas pu y avoir de conséquences graves selon les portes-parole d’EDF19. Fin 1994 a lieu un quatrième incident majeur : une fuite d’argon dans un échangeur de chaleur sodium-sodium placé à l’intérieur de la cuve du réacteur lui-même. La remise en état durera 7 mois16.Le 30 décembre 1998, sous le gouvernement de Lionel Jospin, un décret décide d’arrêter définitivement Superphénix).