Alors qu’il était chaque jour plus discrédité, montré du doigt et moqué dans les réseaux écolo-associatifs et politiques, après plus d’un an à essuyer les humiliations d’arbitrages successifs défavorables au ministère de la Transition écologique et solidaire – soit dit en passant : un beau nom pour une coquille quasi vide -, Nicolas Hulot a enfin décidé « de ne plus se mentir » et de cesser d’être la caution verte d’Emmanuel Macron. En France, une personne esseulée au gouvernement a peu de pouvoir sans le soutien d’un parti et/ou de parlementaires. Les écologistes du Vaucluse saluent cette clarification même s’ils ne peuvent se réjouir de cet aveu d’échec pour l’environnement.
L’aéroport de Notre-Dame-Des-Landes ou le projet d’inscription de la protection de l’environnement dans la Constitution ne nous font pas oublier que la majorité poursuit, finalement ni plus ni moins que les précédentes, une entreprise de saccage de l’environnement et de notre santé. Pesticides, biodiversité, agriculture, bio, artificialisation des sols, littoral, pollutions, nucléaire… C’est très clair : rien n’a bougé et rien ne bougera sous la houlette Macron, qui reste sans pudeur aux mains des lobbies !
Par cette décision, face au déni du gouvernement et de la majorité des élu.e.s, Nicolas Hulot reprend sa liberté et redevient héraut*. Bravo Hulot ! Car en effet l’heure est grave : les petits pas ne suffisent plus, il faut changer de modèle !
* Personne qui annonce quelque événement remarquable.
Communiqué à la presse d’EÉLV Vaucluse du 28 août 2018
Serge Marolleau
Porte-parole d’EÉLV du Vaucluse
serge.marolleau@eelv.fr
06 83 07 17 70