Fissures dans le béton d’Iter : l’ASN exige des explications
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Des fissures microscopiques ont été détectées sur les murs de soutènement

Les microfissures concernent les murs verticaux, construits le long de la paroi naturelle, dans la fosse du bâtiment tokamak.

Quand il sèche, le béton peut craquer. Un fait connu et habituel, dans le bâtiment. Mais qui, appliqué au nucléaire, revêt une importance capitale. Alors quand l’ASN s’aperçoit que les « voiles de soutènement de l’encuvement » du tokamak sont fissurées, le gendarme du nucléaire examine chaque interstice. Et, surtout, il étudie la manière dont a été traitée l’anomalie.

Avec, en l’occurrence, des dysfonctionnements que l’ASN ne compte pas laisser passer. « L’inspection a permis de montrer que l’organisation interne dans le suivi de ces non-conformités avait été défaillante« , explique Pierre Perdiguier, chef de division de l’ASN à Marseille. Et de préciser que « l’équipe d’inspection s’est interrogée sur le fait que ni GTM ni Engage (les deux sous-traitants opérant sur le chantier) n’ont décidé d’ouvrir de fiche de non-conformité (FNC) sur les fissures malgré la détection de ces anomalies.« 

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