Le crépuscule du règne de J.N Guerini
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– POUR UN REVEIL REPUBLICAIN A MARSEILLE
 – Communiqué de presse EELV Provence-Alpes-Côte d’Azur du mardi 15 novembre 2011.

Le dernier épisode – politique celui-là de « l’affaire Guérini »  : la décision unilatérale du Président du Conseil général des Bouches du Rhône de ne pas honorer éventuellement ses engagements financiers concernant un projet de tramway à Marseille et la semi-piétonnisation du Vieux Port,  montre bien la déliquescence du système politique local.

Si cet acte traduit d’abord le chantage aux subventions publiques d’un homme aux abois à la conception toute autocratique du pouvoir, cela démontre aussi les errements d’une gouvernance locale où les chefs d’exécutifs locaux « dealent » leurs projets sans réelle concertation citoyenne sur l’utilité sociale de ceux-ci (on pense au Stade Vélodrome ou au tram rue de Rome). Ce fonctionnement féodal ne peut plus être la règle de la gestion publique de l’aire marseillaise.

La chute probable, à plus ou moins brève échéance, du Président de l’institution départementale ne signifie pas pour autant la fin du système mis en place dès l’ère Defferre et poussé à son paroxysme sous le règne de J.N. Guérini. Ce système s’appuie sur trois éléments fondamentaux : le clientélisme, le clanisme et le communautarisme.

Nous rappelons que dès les élections cantonales nous demandions le non renouvellement à la présidence du Conseil général de Jean Noël Guérini qui, bien que bénéficiant de la présomption d’innocence, se voyait reprocher des faits de conflits d’intérêts ternissant l’image de l’institution publique et celle des responsables politiques  et nous n’avions pas alors appelé à voter pour les candidats socialistes soutenant les pratiques politiques de J.N. Guérini..

Dans le même esprit, EELV Paca ne soutiendra pas aux prochaines élections législatives de candidat-e-s mis-e-s en examen ou condamné-e-s pour des faits relevant de la probité et de la gestion d’une collectivité publique. Nous espérons, sans vouloir faire d’ingérence dans ses affaires internes, que le parti socialiste prendra ses responsabilités en ne donnant par exemple pas l’investiture à des candidat-e-s qui auraient participé à la réélection de Jean-Noël Guérini en mars dernier.

Cette exigence d’éthique est fondamentale pour répondre à la crise de la représentation exacerbée à Marseille qui fait le lit de l’extrême droite.

A notre humble niveau, nous travaillons sur la mise en place d’un Comité d’éthique et de moralisation de la vie publique locale qui veillera à l’exemplarité dans les pratiques des décideurs locaux. Il s’agit de mettre en place une structure de veille, composée de personnalités morales, de représentants associatifs dont l’objet est la transparence démocratique, de juristes, qui pourrait s’autosaisir ou être saisie par les citoyens de tout problème relatif à la corruption, aux conflits d’intérêts, au clientélisme…
Ce Comité pourrait également, au moment des élections, interpeller les candidats sur la base d’une charte d’engagements reprenant notamment les prescriptions de Transparency International en matière de transparence dans la passation des marchés publics..

L’objectif est de sortir le département des Bouches du Rhône de sa « mal-gouvernance », de garantir la transparence de la vie publique locale, de remettre l’intérêt général au coeur des politiques publiques…

Contacts :
Sébastien Barles :  06 75 00 63 31
Anne-Laure Faugère 06 61 60 34 58
Co-porte parole EELV Paca


 

Une réflexion au sujet de “Le crépuscule du règne de J.N Guerini

  1. merci pour l’info.
    Tant qu’il y aura des gens qui se mobiliseront contre les abus et les injustices, il nous sera permis de rêver et de garder espoir.
    Cordialement
    L. EMERY

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