Théo Challande, porte-parole d’Europe Ecologie – Les Verts Marseille 4-5, et Michèle Rubirola, élue Conseillère Départementale, ont demandé dans une « Lettre Verte » adressée au Maire de Marseille la « suppression les panneaux publicitaires privés » en prenant exemple sur le maire écologiste de Grenoble, Eric Piolle, et d’en remplacer certains par des « espaces d’expression associative et citoyenne ».
Dans ce courrier, ils dénoncent l’absence de politique de « partage de l’affichage public » à Marseille. La goutte d’eau qui aura fait déborder le vase, ce sont les contraventions que les services municipaux ont envoyés aux associations culturelles sans préavis, après une « longue période de cécité » de la mairie sur le sujet. C’est aussi, disent-ils, le « quasi-monopole exercé par une seule et unique agence de communication à Marseille » sur les panneaux d’affichage libre-expression, une situation dénoncée par les associations qui disent ne plus bénéficier d’une visibilité suffisante pour leurs activités.
Les deux écologistes estiment que l’espace public est « livré aux riches annonceurs, riches commerciaux et riches politiques » et en profitent pour tirer à boulets rouges sur la campagne publicitaire « J’aime la France » que des député-e-s du parti Les Républicains se sont offerts pour plusieurs dizaines de milliers d’euros. Ils interpellent Jean-Claude Gaudin sur ce sujet en lui demandant si « cette initiative était réellement opportune dans une situation de crise sociale, économique et écologique majeure et alors que beaucoup de Marseillais-e-s souffrent quotidiennement de leur maigre salaire et de leurs conditions de vies inacceptables ? ».
Communiqué de presse – 25 avril 2016
lire sur le site de Michèle Rubirola, conseillère départementale des bouches-du-Rhône