Des millions de personnes travaillent dans des conditions dramatiques pour fabriquer nos biens, car rien n’oblige les multinationales à respecter les droits…
Pour soutenir le travail sur la proposition de loi défendue par Danielle Auroi, députée EELV le 29 janvier prochain, c’est le moment ou jamais de signer la pétition ci-dessous ! N’hésitez pas à faire circuler…
“En tant que citoyen(ne) je vous demande de soutenir la proposition de loi sur le devoir de vigilance des multinationales qui sera examinée le 29 janvier 2015 à l’Assemblée Nationale. Pour éviter de futurs drames, tel que celui du Rana Plaza, de Bhopal ou de l’Erika, il faut rendre les entreprises multinationales juridiquement responsables de leurs actes en France comme à l’étranger. C’est parce que rien n’oblige une maison-mère ou un donneur d’ordre à rendre des comptes que de telles tragédies se produisent, en toute impunité. Pour que les droits humains prévalent sur la course au profit, pour que les entreprises assument leurs responsabilités, pour que justice soit rendue aux victimes, nous vous demandons de soutenir cette proposition de loi.”
Je signe la pétition !
Parce que les millions d’ouvrières et d’ouvriers qui fabriquent nos vêtements dans des ateliers de misère ne peuvent plus attendre !
Aujourd’hui, des millions de personnes travaillent et vivent dans des conditions inhumaines et indignes pour fabriquer les produits que nous achetons. Il n’y a pas de raison que cela change puisque rien n’oblige aujourd’hui les multinationales à respecter les droits humains ou éviter la destruction massive de l’environnement causée par leur activité en France comme à l’étranger. Leur profit prévaut sur la vie de millions de personnes et elles font des consommateurs les complices malgré eux de ces pratiques irresponsables. Mais la situation peut enfin changer !
Défiant les lobbies des multinationales, des parlementaires français ont déposé une proposition de loi à l’Assemblée nationale qui créerait une responsabilité juridique entre une multinationale et ses filiales et sous-traitants partout dans le monde. Elle sera débattue fin janvier, mais son vote est loin d’être assuré !
Malgré leurs engagements*, le gouvernement de Manuel Valls marque sa réticence et de nombreux députés pourraient voter contre. Ils semblent plus sensibles à la défense des intérêts des multinationales à tout prix qu’à la situation dramatique des travailleurs et des populations ici et là-bas.
Les députés sont sous pression. Aidons-les à voter une loi courageuse !
Si cette loi est adoptée, il sera enfin possible d’éviter des Rana Plaza, mais aussi des Bhopal, des Erika, ou même des Florange… Demandez aux députés français de voter en faveur de cette loi le 29 janvier prochain, pour que l’intérêt général passe avant le profit.
CCFD-Terre Solidaire, Collectif Éthique sur l’étiquette, Les Amis de la Terre France, Peuples Solidaires, Sherpa, CGT, Terre des Hommes France, membres du Forum Citoyen pour la RSE.
* « Je souhaite que soient traduits dans la loi les principes de responsabilité des maisons-mères vis-à-vis des agissements de leurs filiales à l’étranger lorsqu’ils provoquent des dommages environnementaux et sanitaires », François Hollande, le 12 avril 2012.
Le texte de la proposition de loi:
– http://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion1524.asp
– http://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion1519.asp
Envoyé par Avaaz à partir de la pétition de CCFD, Ethique sur l’étiquette,
Bientôt la fin de l’impunité des multinationales ?
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4 réflexions au sujet de “[Pétition] Rana Plaza, Bhopal, Erika : halte à l’impunité des multinationales”
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Pour que survive la dignité humaine
Bien
A qui profite le crime? Aux actionnaires, c’est donc à eux d’assumer la responsabilité des crimes auxquels à conduit leur rapacité. Les directions d’entreprises suivent leur directives et leur souhait de toujours plus de profit, ce sont donc les actionnaires qui doivent être assignés en justice, à commencer par les banques qui placent notre argent dans les pires sources de profit.
Puisque l’entreprise est un objet collectif, n’évaluons plus une entreprise sur ce quelle rapporte à ses seuls propriétaires,mais sur son utilité sociale pour tous actionnaires, directions salariés, clients, fournisseurs et voisinage !
J’ai ma liste d’entreprises et leurs filiales exploitant les travailleurs et je n’achète rien chez elles.