– Communiqué à la presse EÉLV Vaucluse –
Au moment où la France s’interroge sur la sortie des pesticides, notamment du glyphosate par exemple, notre département du Vaucluse vient de s’illustrer ce jour même dans le palmarès de la vente des pesticides en 2017 dressé par Génèrations Futures.
Alors que l’on recherche les alternatives aux pesticides partout en France, la majorité relative de droite du Conseil Départemental veut choisir cette semaine pour vendre une des rares fermes de recherches scientifiques sur l’agriculture bio de 6 hectares et remplacer ainsi les 3 agriculteurs bio en cours d’installation par une agriculture hors sol et le syndicat d’électrification de Vaucluse.
Cette ferme de 6 hectares permet de fournir plus de 80 familles en paniers bio chaque semaine , elle est cultivée en agroforesterie et suivie pour ses recherches par l’INRA et le GRAB (groupement de recherche en agriculture bio).
Déjà 500 000 euros ont été investi sur cette ferme pour les premières études scientifiques depuis près de 10 ans.
Le GRAB s’est installé sur Avignon depuis le début des années 1990, il est temps vu la demande en France de solutions sur les alternatives aux pesticides, de leur donner beaucoup plus de moyens pour conduire ces études scientifiques sur l’agriculture bio et le maintien de la biodiversité. Il serait donc inadmissible et incohérent de faire capoter ce projet en cours de ferme bio expérimentale soutenu par les autorités scientifiques de l’INRA et d’autres collectivités territoriales .
Nous appelons le Président du Conseil Départemental et sa majorité relative à faire preuve de discernement et à retirer cette délibération de la séance du vendredi 23 novembre. Il est temps d’étudier sérieusement la proposition d’achat du GRAB et des jeunes agriculteurs avec Terre de Liens , faite début septembre, par courrier à Maurice Chabert ; pour continuer à gérer cette ferme en agrobiologie et agroforesterie.
Les acteurs de ce dossier doivent favoriser le dialogue pour l’intérêt Général des Vauclusiens et des générations futures.
Signons la pétition de soutien
qui a déjà recueilli près de 4500 signataires
Sylvie Fare, Conseillère départementale de Vaucluse canton Avignon 2
Serge Marolleau, Porte-parole EÉLV du Vaucluse
Jean-Pierre Cervantés, Conseiller municipal et Conseiller du Grand Avignon
Olivier Gros, Conseiller municipal et Conseiller du Grand Avignon
Marie Christine Kadler, Conseillère municipale d’Apt et Conseillère Intercommunale CCPAL Pays d’Apt Luberon
Jacques Olivier, ancien Conseiller régional EELV ayant soutenu le financement du projet par la région
Caroline Balas, conseillère municipale de Carpentras
Une réflexion au sujet de “Sauvons la ferme bio de la Durette”
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On marche sur la tête.
Nos elus départementaux sont-ils à ce point aveugles pour ne pas comprendre ce qui se passe. Nous devons oeuvrer pour les futures générations. Nos élus departementaux sont-ils trop vieux pour ne penser qu’à leur confort et « après moi le deluge » ?
Notre santé ne leur apparaît-elle pas comme une priorité ?
Qu’ils aient le courage d’-aller visiter les centres où l’on soigne les-
cancers( ste Catherine, hôpital d’Avignon, cliniques privées et autres….) pour voir et réaliser que le nombre de cancer augmente de façon exponentielle. Si ce n’est pas en partie à cause de l’air que l’on respire ou de ce que l’on mange, les médecins qui luttent aux côtés des malades pourront leur dire ce qu’ils pensent et ce qu’ils vivent ;ils pourront peut-etre entendre ce que pensent aussi les malades qui croyant mener une vie saine en mangeant 5 fruits et légumes par jour se retrouvent en chimiothérapie.
J’aurais tant de choses a hurler contre cet immobilisme politique ou cette mauvaise foi (peut-etre servent-ils certains lobbies) qui paralyse notre societe et nous rendent la vie si difficile.
« Rendre la population malade par les pesticides et autres merdes et puis dépenser des milliards pour soigner et réparer.
Utopique vous me dites ! Non, simple citoyenne qui ne comprend plus rien au système et qui utilise son droit de vote sans fléchir, mais qui se rend compte que ça ne sert à rien.
Je ne suis plus très jeune mais c’est à mes enfants et petits enfants que je pense.