L’urgence de la transition énergétique

Le dernier rapport du GIEC sur l’évolution du climat dresse un constat alarmant. Le climat change partout dans le monde plus rapidement que prévu. Même en limitant le réchauffement climatique, les catastrophes naturelles se multiplient. L’été a été marqué par des méga feux un peu partout sur la planète dont un, en août dernier, dans la plaine des Maures qui a ravagé plus de 7000 hectares.

Selon les experts : notre région Provence Alpes Côte d’Azur est un point chaud du dérèglement climatique ; le pourtour méditerranéen se réchauffe 20 % plus vite que le reste du globe. L’heure est à une politique publique plus que jamais concrète et ambitieuse pour le climat.

Un usage de fonds publics pour le confort personnel de Karine Le marchand sur le compte de l’urgence climatique ?

Dans le cadre du Plan climat régional, le Conseil régional PACA présidé par Renaud Muselier a accordé à POTICHE PROD, société de production et de communication audiovisuelle fondée et gérée par Karine Le Marchand, une subvention publique de 117 460 € pour la rénovation du vaste mas provençal privé aixois dont est propriétaire Karine Lemarchand, la réalisatrice de l’émission « L’amour est dans le pré ».

Le prétexte ? Un démonstrateur pédagogique de rénovation énergétique » pour une subvention publique accordée à titre dérogatoire. L’amour est dans le gain !

Il fallait oser le demander et oser l’accorder : utiliser des fonds publics à des fins personnelles !

En quoi, ce « vaste mas aixois », que s’est offert pour 1,3 millions d’euros Mme Lemarchand, peut-il servir d’exemple aux habitants et aux habitantes de notre région ? C’est pour nous un mystère. Qui peut s’offrir aujourd’hui de telles propriétés, si ce n’est de riches clients français ou étrangers, n’habitant souvent même pas notre région ? À qui va-t-elle ouvrir son mas ?

Cette écologie people et hors-sol n’a d’écologique que la façade ! En réalité c’est un détournement de fond public !

Déjà, Karine Le Marchand a été nommée début octobre ambassadrice de la région pour l’agriculture et l’écoresponsabilité. Nous espérons que ce mandat d’ambassadrice est un mandat bénévole et ne fait pas l’objet d’une rémunération.

Oui au contraire à la rénovation énergétique des lycées ou des passoires énergétiques des plus précaires.

Si Renaud Muselier tient tant à un projet de « démonstration pédagogique », pourquoi ne pas rénover dans ce cas avec cette somme le bâti public en mettant en valeur les entreprises et le tissu économique de la région ? Ainsi, cet argent, qui provient du contribuable, bénéficierait aux habitants et aux habitantes et serait un pas concret de transition écologique.

La région pourrait également s’impliquer fortement dans la lutte contre la précarité énergétique pour aider ainsi à la résorption des passoires énergétiques.

Nathalie Morand, Didier Chérel,
co-porte-paroles d’EÉLV Paca

 

Suite à la révélation de l’affaire par Marsactu et à la réaction des écologistes,
voici la réaction de Karine Lemarchand publiée dans La Provence du 25 octobre 2021

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