Boues rouges : merci France 3 et Thalassa ! 🗺
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Un grand merci à France 3 et à Thalassa d’avoir consacré son premier reportage hier soir (2 septembre 2016) au scandale du déversement des effluents toxiques de l’usine Altéo dans la Mediterranée, au large de Cassis.

Depuis Alain Bombard en 1964, les écologistes – non reconvertis – ont dénoncé cette offense au milieu marin et les risques pour la santé publique que constitue le rejet continu et massif d’effluents toxiques dans la Mer Méditerranée, aujourd’hui au coeur d’un Parc National, zone protégée Natura 2000.

La préfecture des Bouches-du-Rhône a beau rappeler dans un communiqué les obligations de contrôle qui sont les siennes, force est de constater que celles-ci n’amènent qu’à constater de nouvelles entorses au respect de la réglementation par l’exploitant Alteo de l’usine d’alumine de Gardanne.

Et le stockage terrestre des résidus solides n’a rien à envier, avec désormais la perspective de retrouver une partie de ces déchets toxiques dans les matériaux de construction…

Les écologistes exigent d’Alteo la fin de tout rejet toxique dans la Méditerranée ou ailleurs, et le démantèlement dès 2021 au plus tard de la canalisation, laquelle entrave, de plus, aujourd’hui la réalisation du projet Val’Tram devant relier Aubagne à la Bouilladisse sur la plate-forme ferroviaire de l’ancienne voie ferrée dite de Valdonne.

 

 

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Une réflexion au sujet de “Boues rouges : merci France 3 et Thalassa ! 🗺

  1. Depuis près de 50 ans, plus de 35 millions de tonnes de boues rouges ont été déversées en mer Méditerranée et combien sur terre entre les 6 sites utilisés auparavant ? Combien à Mangegarri entre Bouc Bel Air et Gardanne qui a repris de l’activité ?
    Faut-il tout accepter pour préserver l’emploi ? NON ! Il s’agit de préserver l’environnement et de développer l’emploi dans le respect sociétal de l’homme et de son environnement.
    Il faut savoir tourner la page en économie pour en ouvrir une nouvelle, vierge à écrire. Ecrire l’avenir car « nous n’hésitons pas de la terre de nos ancêtres mais nous l’empruntons à nos enfants. » Brigitte Apothéloz, conseillère municipale Gardanne.

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