La zone 30
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La zone 30 facilite une meilleure cohabitation de tous les usagers. Les aménagements d’espaces verts apaisent et incitent à une conduite plus calme. Les trottoirs s’agrandissent l’espace est redistribué aux piétons, qui n’ont pas la priorité, mais traversent où ils veulent.

Les vélos, poussettes, personnes à mobilité réduite et les enfants sur le chemin de l’école, sont plus en sécurité. Les traitements paysagers, caractérisent la zone 30, celle-ci peut faciliter les aménagements de Trame Verte et Bleue, les rues du Réseau Vert. Les feux de signalisation disparaissent.A 30 km/h la distance d’arrêt est réduite, l’automobiliste a le temps de stopper son véhicule pour éviter l’accident et s’il a lieu, le risque de mortalité est seulement de 10% alors qu’à 50 km/h il atteint 80%. Combien d’enfants seraient encore en vie si …

A 30 Km/h, la régularité tranquille de la circulation n’entrave en rien l’écoulement du flux automobile, contrairement à l’effet accordéon du 50 Km/h où l’on freine, on s’arrête, on redémarre … et on se rentre dedans ! Alors, la circulation est stoppée, l’auto n’est plus mobile ! Klaxon ! Agression verbale, voire violence physique. C’est le lot d’une ville mal gérée qui génère le bruit et ses conséquences sur la santé, y compris le bruit de fond, qui a sa part de responsabilité dans les maladies cardiosculaires et neurologiques. N’ignorons plus qu’il peut être réduit jusqu’à 4,5 décibels dans une ville majoritairement en zone 30. La pollution liée aux transports dans les villes européennes coûte 30 milliards d’euros, de quoi améliorer les conditions de vie en investissant dans les transports en commun, comme le préconise la loi sur l’Air ainsi que le Plan Régional de La qualité de l’Air de Provence Alpes Côte d’Azur et le Plan d’Aménagement et du Développement Durable.

Claude Noble/Sébastien Scaramelli/Julien Cassaigne  (ADTC-AM)

© dessin : Velobuc