Non à la bétonisation du cap Péno !
Partager

Images ©2022 Google, images 2022 ©Maxar Technologies, données cartographiques

Communiqué à la presse

Non à la bétonisation du cap Péno !

Europe écologie Les Verts  PACA s’oppose à la décision du préfet du Var d’autoriser la création d’un nouveau lotissement immobilier, « Les Restanques de Peno », à Carqueiranne, un village du littoral varois, sur une zone à vocation agricole. En effet, cette zone aurait dû être préservée et permettre l’installation de paysans. Comment expliquer la destruction irréversible d’un corridor écologique sous le béton ?… Quand ces mêmes trames vertes et bleues sont prévues dans le Schéma de cohérence territoriale (SCOT).

Ce projet immobilier va supprimer un espace de nature alors que cette végétation est nécessaire pour contribuer à lutter contre le réchauffement climatique.

Arrêtons de minéraliser systématiquement les zones de nature car la végétation est essentielle pour permettre une respiration dans les villes lors des étés caniculaires. Le Cap Péno, en tant que zone à vocation agricole, est aussi une coupure dans un espace urbain très imperméabilisé. Il joue un rôle charnière pour éviter l’écoulement des eaux de surface et permettre leur évacuation lors des épisodes de pluie.

Bétonner le Cap Péno est un non-sens face aux enjeux climatiques actuels et à venir. 

Nous demandons donc au préfet de revenir sur sa décision d’autoriser la création d’un lotissement immobilier à cet endroit alors que l’État demande aux élus locaux de prendre des délibérations pour contribuer aux études dans le cadre de la loi : “lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets”[1]  (Loi du 22 août 2021).

Si l’on veut sortir d’une posture hypocrite, cette zone doit rester un espace à vocation agricole, comme le demande depuis des mois l’association « Carqueiranne autrement » et sa présidente Catherine Daguet.

Nous soutenons le recours que l’Association a déposé après qu’un recours gracieux soit resté lettre morte. Que les citoyens s’emparent aujourd’hui de la question de leur espace pour un avenir vivable et respirable montre à quel point le monde d’après devient impérieux et incontournable !

Nathalie Morand
Didier Chérel
co-porte-paroles d’EÉLV Paca
presse.paca@eelv.fr

[1] https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT00004395692

 Télécharger le communiqué